mercredi 25 novembre 2009

On se fout de notre gueule chez les lutins

AHA!

Je vous l'avais bien dit qu'on repartait pour un tour. Mais faut dire que là, y'a de quoi reprendre le clavier.

Pour ceux d'entre vous qui ne savent pas, (ou qui on oublié attendu que ça fait 6 mois qu'il se passe rien ici) j'ai une fille de presque 6 ans. Et je suis en pétard, là, je vous dis pas. Non mais c'est vrai quoi. On vous prévient pas des véritables responsabilités qui vous incombent le jour où, encore bourrés de la veille ou juste complétement inconscients, vous vous dites que, tiens, finalement, ce serait pas si con de se reproduire.
On vous prévient que ça va changer votre vie, qu'il va falloir grandir, moins sortir, tout ça. Mais, il y a d'autres trucs que vous découvrez au fur et à mesure et qui vous mettent un petit coup de pression quand vous réalisez que le choix que vous allez faire risque de conditionner votre enfant dans sa vie future.
Genre ?
Genre Noël.

Je parle même pas des gros dossiers où on est sûrs de s'engueuler (chez tes parents ou chez les miens? Foie gras ou saumon fumé ?). Non non. Cette année, j'ai des problèmes direct en cherchant des idées cadeaux pour ma fille. Limite ça me démange d'aller poser une bombinette chez les lutins du Père Noël.
Déjà, ça fait des années qu'on tolère ça :
Moi, quand je serai grande, je récurerai des chiottes

La technicienne de surface en modèle réduit avec son sourire de ravie de la crèche... De quoi avoir envie de rebalancer ses Princesse Tamtam au bûcher. Bref...
Admettons.

Mais la collection A/W 2009, là, c'est abuser. On dirait qu'au Pôle Nord, ils ont cherché à nous faire ressortir cette folle dingue d'Isabelle Alonzo du placard où on avait réussi à l'enfermer. Déjà, il y a "Barbie Ispice di Connasse". Celle-là, on s'y attendait depuis quelques temps et on nous en rebat les oreilles depuis le début de la semaine.
Non mais c'est vrai qu'avec les couleurs chamarées de la bonne humeur, ça passe mieux...

Mais là où on bat des records, c'est avec ça :
La Poupée qui fait du Pole Dance, ou comment donner des bonnes idées de carrière à votre descendance.
Vaut mieux en rire que de s'en foutre, comme dit le poète Didier... Mais là quand même.

Elle tourne, elle est livrée avec des flashlights et une boule à facettes, il y a de la musique, elle a du style (si si, il l'ont marqué sur la boîte comme pour s'excuser de pas nous l'avoir collée en bikini latex et collants fishnet).

Mais ils ont mal bossé le concept les mecs. Où qu'elle est la fente pour mettre les sous? Et le Tinou Pilier de Bar avec son début de calvitie et sa bière à la main?

Faut revoir votre copie les lutins, ça sent le baclé tout ça...

mardi 17 novembre 2009

ça s'en va et ça revient...



Bon. Ca va bien les conneries ici. Je pense qu'on a atteint un point de non retour et que le temps des décisions est venu. Ca déconne pas je sais. En même temps, faut pas se raconter d'histoire, 3 posts en 2 mois, c'est limite... Voire c'est clairement du foutage de gueule, on peut le dire.

Alors on peut se trouver des excuses, se dire qu'on a du taf, que les gamins, les mecs, les potes, ça nous laisse pas des masses de temps libre pour raconter notre vie de ouf de provinciale du Val de Loire sur le Grand Internet... C'est pas faux. Mais je vais pas vous bourrer le mou, c'est l'envie qui manque. Car comme dit le poète 2.0, souvent bloggueuse varie. Et comme dit Lara Fabian, tout passe, tout casse, tout lasse. En clair, raz-le-pompon de passer des plombes supplémentaires à trouver des tournures de phrases pas trop tartes pour vous parler du vieux string que j'ai dans la poche de mon trench, de mon bouton de mariage chronique ou de ma dernière paire de pompes improbable.

Alors on reçoit un com impatient. Puis 2, puis 15. Et puis un mail qui demande gentillement si on pense bientôt se sortir les doigts du séant, puis 2, puis 8. Et puis plus rien.

Et un matin, on reçoit un mail qui change tout. Ce jour-là, je me suis pris rien de moins qu'un tractopelle de fleurs dans la gueule. De quoi faire passer l'inconnu d'Impulse pour la dernière des tarlouzes. Et l'envie revient d'un coup.

donc voilà.

Merci à Stéphanie et à sa collègue.
Merci à Flo et à sa culotte.
Merci à Christo, pour le projet.
Merci à Minisushi, Monsieur Gabriel, Ballibule, Joe-K, szym, Laure, Lorraine, Opio... vous tous que je connais pas en vrai alors que ce serait du bon.
Merci à Djoudge, Rod, Martin, Tof, Aurélie (les 3), Julie (les 2), Delphine, Stéph, Anaïs, Dilou... vous tous que je connais en vrai et qui mettez un joli vent dans mes voiles.

Et big up to you, Petite Moutarde en mal d'eau précieuse.

EDIT : et oui Rod, j'ai collé au moins 3 gros mots dans ce post, mais les mauvaises habitudes reviennent par la fenêtre bordel!