Municipales : tous aux (b)urnes

Les élections, c'est génial.

En plus d'être un héritage de ouf de la démocratie et du droit des citoyens qui veulent tous être au moins aussi égaux que les autres, ça donne l'occasion à nos chers publicitaires et autres marketeux de se tripoter mentalement la nouille sur du concept bien républicain. Mais c'est pas toujours une bonne idée de se servir de l'actualité dans la pub. La preuve.

Alors c'est l'histoire d'un petit garson comme les autres. Comme les autres ? Pas tout à fait.

Déjà, de une, il avait un nom qui craignait grave : il s'appelait Sébastien Sébastien.

De deux, " pourquoi que t'as deux papas ? " qu'ils lui demandaient, ses petits camarades de classe. Ca mettait Sébastien Sébastien dans l'embarras. Il posa la question à ses papas, Sébastien Cauet et Patrick Sébastien , qui lui expliquèrent que c'est pas parce qu'on est 2 à avoir des couilles qu'on peut pas s'aimer, surtout si on a des choses en commun (l'humour par exemple).

Devenu grand, Sébastien foira complètement ses études et fini concepteur-rédacteur pour Triumph.

En février 2008, il créa sa première campagne publicitaire pour la marque de culottes. Ses papas furent très fiers.

En mars 2008, il mourut tragiquement (tombé d'un pont après avoir malencontreusement marché dans du ciment alors qu'il était en train de manger un tanga Triumph, un bulletin de vote enfoncé dans chaque narine).

Le seul témoin, Isabelle Alonso, soutient la thèse de l'accident.