mercredi 29 octobre 2008

OUAIS BON CA VA!

ah ben bravo! Donc si j'ai bien compris, pour parler culture ou crise sociale, y'a personne. Mais dès qu'on peut se foutre de nous, là, on y va. Et pas avec le dos de la main morte, en plus. C'est du propre.

Ça me rappelle une discussion que j'avais eu après une soirée raclette/coke un soir en rehab avec Jean-Luc Lahaye et Marlène : on érige des idoles, on leur propose qui de la couv' de Télé Poche, qui de devenir l'égérie des machines à laver Candy... Mais on les atte
nds au tournant. Et si elles se cassent la gueule, on les savate quand elles sont à terre et on part en courant. Ah elle est belle la France.

Bon, bien sûr, je vais le faire. Après l'incident "Vieux String", c'est pas 2-3 vieilles photos pourries qui vont me faire peur. Je suis quand même la preuve vivante que le ridicule, ça s'apprivoise. Un peu. Si si. (mais des fois, il te chique quand même avec ses grosses dents cariées, le fourbe).

Seulement, les vestiges glorieux de mon adolescence entre l'école primaire de Sandillon



et le collège du Clos Ferbois à Jargeau

(tu la sens la bouse de vache?)
reposent sagement dans la maison de famille. Tu penses bien que je garde pas ces horreurs à portée des mains mal intentionnées.

Et là, je me casse ce so
ir à Londres pour ma Honey Moon des 10 ans avec mon époux (cet astre).

En d'autres termes, j'ai autre chose à foutre.


Mais bon, ma très chère sœur propose de se charger personnellement de la sélection, et je pense que vous pouvez lui faire confiance pour en trouver des gratinées.

Du coup, ce n'est que partie remise. Vivement la semaine prochaine! (ou la semaine d'après hein, on va pas se faire de promesses).

Allez, je me casse, j'ai un Eurostar à pécho.

lundi 27 octobre 2008

GROS dossier part I

Salut les gobelets.
Aujourd'hui je me mets à nue. A poil. Limite j'en perds mes cheveux.
Je le fais pas pour me marrer hein, suis pas non plus con, c'est la faute à Milou c't' histoire.
Mardi aprem 15h (on bosse plus à cette heure là, on boit du thé en regardant des photos):
"oh mais la vache t'avais déja le stylisme dans la l'épiderme toi à 14 ans !!"
"ta gueule" que je lui ai répondu à cette morue
...
et là je lis dans ses yeux noirs le défi
...
que je relève. Suis pas une lopette.
Je vous laisse savourer ces piges de compétition
dignes du "Mode et travaux" de 1989
Mises en scène de ouf
sens des volumes et des couleurs poses innocentes (chemise en soie lavée, body Entracte)
accessoirisation pointue.
Je suis trop de la gagne. Et j'en connais une qui fait dans son tregging. Qui c'est qui va devoir nous balancer ses photos pourries sur Le Banc? Allez, comme je suis pas une salope, on va l'encourager : Milou avec nous! Milou avec nous!"

vendredi 24 octobre 2008

Astrologie chinoise (enfin presque)

Rat, cheval, bœuf, chèvre, tigre, singe, lapin, coq, dragon, chien, serpent, cochon.

Non mais qu'est-ce que c'est que ce ségrégationnisme? Sont où les félidés? Sur le Banc de Morues, comme on a le sens de la justice, on appelle à la réhabilitation des greffiers.

Octobre a donc été décrété « Mois de la Chatte ». Après les gels orgasmiques clitoridiens, les jolies culottes, l'épilation... voici... la dernière trouvaille de Cyber-Djoudj : le C-string!

Koitesse le C-String?

AHA!

C'est le string « sur le principe du serre-tête » (comme dit le site ).

Pas mal non?

Et comme on est trop des no fear, on l'a (presque) essayé.

(Mouais).

(En fait, je suis pas sûre).

EDIT : on me réclame la vue de dos. Comme je vous comprends.

mardi 21 octobre 2008

Le média EST le message

(Marshall McLuhan REPRESENT).

Ça y est : on a les chevilles qui gonflent et la tête comme un cavaillon. Pourquoi? Parce que Le Banc de Morues a accédé au statut de média local.

Sans déconner.

Je vous la fait courte.

Depuis quelques semaines, c'est l'effervescence totale en Touraine. Non, la dépouille de Sœur Emmanuelle ne sera pas exposée à la Basilique Saint-Martin. Non, Obama ne vient pas secrètement affiner du fromage de chèvre à Selles-sur-Cher. C'est encore plus dingue : Ikea arrive chez nous.

Même qu'ils ouvrent demain.

Si.

Je vous jure.

La vie de ma mère.

Je sais c'est ouf.

Un beau Ikea tout beau tout neuf et surtout ENORME, à genre 3 km de chez moi. Avec un immense Smaland pour parker ma fille le temps que je fasse un iosotogeri à mon compte en banque.

(De quoi? Quelle crise?)

Mais là n'est pas la question. La substantifique moelle de l'événement, c'est que devinez c'est qui qu'a été invité à la conférence de presse d'ouverture?

Si.

Je vous jure.

La vie de ma mère.

Je sais c'est ouf.

Il y avait TF1, TV Tours, La Nouvelle République et la Touraine Économique... et nous. Je te dis pas la poilade. Bon alors bien sûr, on a du s'infuser la conférence de presse en entier à base de « quel est le panier moyen? Hum, j'aurais dit plus » et de « Ne pensez-vous pas avoir surévalué la zone de chalandise? ». Et tout le monde qui notait avec application. Moi j'ai eu un relent de collège attitude et j'ai commencé à dessiner des crottes de mouches sur le dossier de presse de Kam. On a gloussé comme des dindes. Et un grand monsieur avec des lunettes en écailles nous a fait les gros yeux. Mais nous on s'en tamponnait le äggkopp*, on a continué à s'empiffrer de Knackflarn et de Havreflarn.

Et pour finir, on a fait une petite marche digestive dans les rayons. Sauf qu'ils étaient bâchés ces fånigs* . Donc on a rien pu acheter. Mais on a bien rigolé en jouant à trouver tous les meubles de ce soleil de Solenne.

(Tiens! Sa lampe).

édit : spéciale kassedédi à crevette :

*(coquillard suédois) **(cons suédois)

samedi 18 octobre 2008

A quand le closed space ?!

QUI a eu un jour l'idée de créer l'open space?! Non mais vraiment, QUI est le visionnaire qui s'est dit un jour "c'est sûr, on va gagner en efficacité et en bonne humeur en réunissant 10, 50 ou 100 personnes qui ne se sont pas choisies, dans une seule et même pièce?!" Merci les années 90 et leur concept post-moderne genre "ma start-up elle déchire, carrément open et ultra-djeun's». Résultat nous voici tous ensemble (youpi!) dans de grandes pièces glaciales où l'on profite allègrement du risotto loupé de Charlotte, de la grippe du petit dernier de Stéphane, ou encore de la dernière partie de sexe de Pierre que, sincèrement, on n'a pas du tout envie d'imaginer dans ce genre de conditions! Et encore je vous passe les bruits de fond du genre blague potache ou encore insultes virulentes pendant que vous tentez tant bien que mal de convaincre votre interlocuteur de répondre « en toute confiance » à vos questions... Bien sûr, ça économise une pointeuse, puisque chaque jour chacun peut aisément fliquer les horaires d'allers et venus de ses collègues. Mais l'open space c'est mauvais pour la santé! Je ne vous parle pas des nerfs qui lâchent, non, mais plutôt du fait que dans cette ambiance de « franche camaraderie », finalement, le seul moyen de s'isoler ou de s'entretenir au calme ce sont les pauses clopes. D'où multiplication de la tentation! Bon voilà c'est mon coup de gueule de la semaine, et même si certains jours je paierai cher pour une petite cloison, je vous rassure, je n'en suis pas encore là... Les joies de L'open Space envoyé par zep109

mardi 14 octobre 2008

Fucking mistake (part 2)

Il y a peu, je vous narrais de quelle façon je me suis faite saccager par une esthéticienne fêlée.

« A chaque jour suffit sa peine », dit l'adage populaire. Et l'adage populaire se fout bien de notre gueule, le fourbe!

Après la séance de torture de cette sadique, j'ai remis ma culotte, mon jean et mon trench (celui avec le vieux string que cette tarée d'arracheuse de poils m'avait interdit de mettre dans la poche). Et je suis sortie du Salon de Beauté de Satan avec une furieuse envie de faire un bain de siège.

A la place, et à mon grand dam, j'ai du me pointer à un rendez-vous fournisseur. C'est donc en clopinant que Monsieur Martin, imprimeur de son état, m'a vu arriver 20 minutes plus tard.

« Bien le bonjour, Monsieur Martin », j'y ai fait avec un sourire de façade et une larme au coin de l'œil.

« Ponchour Madame P.! Ça va bien chez vous? » qu'il m'a répondu.

Il ma tendu la main.

J'ai sorti la mienne de mon trench.

On s'est donné une franche poignée de mains bien ferme comme le fait dans le Val-de-Loire.

Il a baisé les yeux.

J'ai baissé les miens.

J'ai vu mon vieux string qui était tombé sur son carrelage et qui restait là, bêtement.

Il l'a vu aussi.

J'ai regardé Monsieur Martin.

Il m'a regardé aussi.

On se tenait toujours les mains.

J'ai fait une descente d'organes.

Puis j'ai ramassé ce traitre de string qui était toujours là comme un con et on a embrayé sur notre rendez-vous comme si de rien était.

Depuis, il m'a envoyé 37 textos.

Et moi j'ai changé d'imprimeur.

lundi 13 octobre 2008

Felidae Monomania

Genre on cause latin maintenant ici.

En fait, c'est juste que "monomanie de la chatte", je me suis dit que ça allait encore nous attirer de la requête google douteuse. Cela dit, ne nous voilons pas la face, je vais encore vous parler vulve. Après le feuilleton Play O et l'ersatz de calendrier Aubade, abordons le sujet sous l'angle épineux du poil.

Parce que vendredi, je me suis rendue chez la capilicultrice pubienne. Et ben j'ai bien regretté. A croire que depuis que l'autre Violette s'est mise à insulter les esthéticiennes, ces biques ont lancé une vindicte contre les blogeuses. Et il y a eu des dommages collatéraux. Par exemple : moi.

J'aurais du me méfier rien qu'au nom de l'enseigne. Mais bon, pas le choix, j'avais un avion qui décollait 12h plus tard pour le Maroc et aucune envie de me faire lapider à coup de boulettes de savon noir par les masseuses du hammam. J'ai poussé la porte : « Et pour la ptite dame? », m'a lancé une fille en blouse rose et crayon à lèvres marron. « Un maillot très échancré, s'il vous plaît! Et avec ceci? Ce sera tout , merci. »

Une fois dans la cabine, j'ai demandé à l'Epil Lady de sortir, le temps que je passe ma tenue de lumière spéciale épilation (aka mon vieux string décoloré waxproof). « Pour quoi faire?, qu'elle me fait. Vu ce qu'on va laisser, ce sera plus pratique si vous ne portez rien ». « Plaît-il? », j'y ai dit. Et elle a argumenté sur l'aspect psychologique dudit string et la pudibonderie des sociétés judéochrétiennes.

« T'as raison, merde! » J'ai conclu au bout d'un moment. J'ai fourré ma culotte dans ma poche de trench et je me suis installée. C'est ce qu'on appelle outre-atlantique une "fucking mistake". La première de la journée. Mais à chaque jour suffit sa peine, je vous raconterai la 2e la prochaine fois. En attendant, je vous présente en avant-première nationale mon intimité après le passage de la Folle à La Bande de Cire.

(bobo).

jeudi 9 octobre 2008

Je travaille le samedi. Moi.

Oyé Oyé les timballes ! parlons boulot, parlons peu, parlons bien !

Samedi 4 octobre, 15h30, jardin des Tuileries, réunion bisannuelle. Trop dur hein.

Les avis de la presse sont mitigés, mais j'ai aimé. C'était sobre, chic et doux. Palette de couleurs chaudes et poudrées, de la crêpe, du lamé, des volants. Résolument élégant et contemporain.

On aime chez les Morues.

PS: première brève rencontre avec Géraldine que j'ai repéré direct avec son mètre 80, sa chevelure de feu et son appareil photo à la main (de la taille d'un Kelly l'appareil photo, énorme)

lundi 6 octobre 2008

Un jersey sinon rien

Oui, OK, c'est vrai la morosité ambiante nous pèse: on nous annonce une crise financière, notre pouvoir d'achat fait grise mine, le sarouel est maintenu dans le dress code de cet hiver, le prince Albert est presque marié et Britney Spears va remonter sur scène... Bref, ne nous laissons pas aller, soyons positifs et revenons en aux plaisirs simples! D'ailleurs, il y a quelques années, on ne se prenait pas autant la tête, preuve à l'appui: Et oui, les pubeux de l'époque Paul Fourticq savaient aller à l'essentiel...